Genève (awp) - Le groupe industriel Sulzer a vu ses entrées de commandes se contracter au premier trimestre 2024 par rapport à la même période l'an dernier. Quelques grosses commandes ont toutefois permis de maintenir la croissance organique. Les prévisions antérieures sont confirmées.

Les entrées de commandes de Sulzer ont reculé de 4,2% à 1,02 milliard de francs suisses au premier trimestre de cette année. Après correction de l'influence négative des devises et d'une petite cession, la croissance organique s'est élevée à 4,0%, fait savoir l'entreprise lundi dans un communiqué.

Cette performance est néanmoins plus importante que les attentes du consensus de l'agence AWP, dont les six analystes interrogés s'accordaient en moyenne à un résultat de 952 millions de francs suisses.

Les prises de commandes en francs suisses suisses ont subi un impact négatif de 84 millions en raison du renforcement du franc suisse, explique l'entreprise basée à Winterthour. Les désinvestissements se sont pour leur part élevés à 2,6 millions.

Selon le groupe, si les commandes sont "restées fortes", c'est notamment grâce aux activités de sa division Services et à une nouvelle commande importante pour sa division Chemtech. Chemtech a ainsi affiché une croissance de 8,2%, à 278 millions de francs suisses et Services de 26,2% à 30,8 millions. Quant à la demande pour la division, Flow Equipement ,elle a reculé de 13,8%, à 381,4 millions.

Sur le plan géographique, les prises de commandes de Sulzer ont augmenté de 15,7% dans les Amériques et de 5,1% en Asie-Pacifique, tandis que l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique ont reculé de 8,2%, principalement en raison de la base de comparaison exceptionnellement élevée au premier trimestre 2023 pour l'énergie.

Pour 2024, la direction s'attend à ce que la demande sur ses marchés reste dans la fourchette des prévisions communiquées précédemment pour l'ensemble de l'année, avec une croissance des prises de commandes de 2 à 5% en glissement annuel, une croissance des ventes de 6 à 9% et une marge d'exploitation (Ebita) qui poursuivra sa trajectoire ascendante pour atteindre environ 12% du chiffre d'affaires.

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