Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones perd 215,74 points, soit 0,82%, à 26.071,7 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,78% à 2 895,86 points.

Le Nasdaq Composite cédait 0,62% à 7.910,12 points à l'ouverture.

La semaine dernière a été agitée sur les marchés et marquée par de fortes variations dans un sens et dans l'autre, avec à la clé un repli hebdomadaire limité pour les trois grands indices de Wall Street: -0,75% pour le Dow, -0,46% pour le S&P et -0,56% pour le Nasdaq.

Mais le climat général reste dominé par les inquiétudes liées aux tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.

Dimanche, Goldman Sachs a ainsi revu à la baisse sa prévision de croissance pour les Etats-Unis en précisant ne pas s'attendre à un accord commercial entre Washington et Pékin avant l'élection présidentielle américaine de novembre 2020.

De son côté, l'institut d'études économiques allemand Ifo souligne, dans sa dernière enquête trimestrielle, la dégradation des perspectives économiques mondiales.

Ce pessimisme pèse logiquement sur les secteurs les plus exposés au risque commercial: le S&P de l'industrie abandonne 0,79% et celui des hautes technologies 0,89%.

Le repli sectoriel le plus marqué est pour les financières <.SPSY) (-1,45%), qui souffrent aussi de la baisse des rendements obligataires: Bank of America cède 2,77%, Goldman Sachs 2,19% et Morgan Stanley 2,46%.

A 1,6829%, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans est recul de cinq points de base.

Sur le marché des changes, le dollar cède du terrain face au aux autres grandes devises, à commencer par le yen, qui continue de bénéficier de son statut de valeur refuge.

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