Wall Street retrouve le chemin de la hausse, les indices US terminent au plus haut du jour : si cela n'a pas suffi au Dow Jones (-0,25%) en revanche, le S&P500 clôture dans le vert (+0,3% à 5.078, à 0,15% de sa meilleure clôture absolue), le Nasdaq avance de 0,37% à 16.035 (à 5Pts de son record) et le Nasdaq-100 (+0,2%) finit à 0,15% de son record de clôture des 18.000.

Les opérateurs ayant coutume de faire terminer les indices au plus haut pour finir le mois, cela se présente bien à 48H de l'échéance, pour peu que le chiffre de l'inflation 'PCE' ne vienne pas doucher Wall Street jeudi.

Le Nasdaq a profité des hausses de Palo +4%, Micron +2,7%, Netflix +2,4%, Illumina +2%, Apple +0,8%, Alphabet +1%. L'indice n'a pas réussi à rejoindre les 18.000 à cause du repli d'Amgen -2,8%, Electronic Arts -2%, Adobe -1,5%, Broadcom -1%

Alors que les investisseurs se préparent à plusieurs statistiques de premier plan devant tomber dans les jours qui viennent, le niveau élevé des valorisations menace de condamner la Bourse américaine au surplace.

A 23 fois les bénéfices attendus, l'indice S&P 500, qui affiche déjà une hausse de plus de 6% depuis le 1er janvier, affiche une valorisation supérieure de 35% à sa moyenne historique de 17x sur 20 ans, selon Citi.

En ce sens, la publication, jeudi, de l'indice PCE des dépenses de consommation hors alimentation et énergie, l'indicateur privilégié par la Réserve fédérale pour évaluer l'inflation, fera office de test.

Côté statistiques, le moral des ménages américains a subi une nette dégradation en février (de 110,9 vers 106,7 en mensuel contre 114,8 en 1ère estimation), selon l'enquête mensuelle du Conference Board publiée ce mardi.

Pour Dana Peterson, l'économiste en chef du Conference Board, cette soudaine détérioration reflète l'incertitude persistante qui entoure l'économie américaine.
Le sous-indice mesurant le jugement des personnes interrogées sur leur situation actuelle est revenu à 147,2 contre 154,9 le mois précédent, tandis que celui de leurs anticipations a reculé à 79,8 après 81,5 en janvier.

Les commandes de biens durables ont chuté de 6,1% en janvier par rapport à décembre, après un tassement séquentiel de 0,3% en décembre 2023, le consensus tablait sur -5%.

En excluant le secteur des transports, habituellement erratique et où les commandes ont plongé de 16,2% en janvier, les commandes américaines de biens durables n'ont diminué que de 0,3% le mois dernier.

Sur le marché obligataire, la pause des marchés boursiers ('risk-on') et les médiocres chiffres du jour ne favorisent pas de retour sur les Treasuries, le rendement du dix ans américain évoluait autour des 4,300% contre 4,285% lundi.


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