Chasse aux bonnes affaires. La Chine a nettement accéléré son rythme d’achat de pétrole brut le mois dernier. C’est le résultat d’un prix du brut relativement attractif (WTI < 40 USD le baril), couplé à la reprise économique de la Chine. Par conséquent, Pékin a importé près de 13 millions de barils par jour (mbj) sur le mois de juin, soit une hausse de 35% par rapport à juin 2019.  

Evolution des importations chinoises de pétrole brut (en mbj) – source : Bloomberg

Un appétit sans fin. Les records en termes d’importations chinoises ne concernent pas que le pétrole. Ces dernières ont aussi atteint un sommet inédit sur le cuivre brut. Les importations chinoises ont ainsi augmenté de 50% par rapport au mois précédent à 656.000 tonnes, un indicateur avancé de l’augmentation de l’activité manufacturière en Chine. Cette tendance devrait toutefois s’estomper dans les prochains mois compte tenu de l’augmentation rapide des prix du cuivre.

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Evolution des importations chinoises de cuivre brut (en tonne métrique) – source : Bloomberg

Dernière ligne droite. On a beaucoup parlé de l’or dernièrement, de sa relation avec les taux d’intérêt réels, de son côté refuge, de l’appétit des investisseurs pour les ETF dédiés et surtout de sa performance depuis fin 2018 qui ne laisse personne indifférent. Cet environnement devrait rester positif, soutenu par un autre facteur qui revient en force, celui des achats des banques centrales. Selon une enquête du World Gold Council, 20% des banques centrales envisagent d’acheter de l’or d’ici la fin de l’année.

Petite parenthèse performance et record, la relique barbare n’évolue qu’à quelques encablures de son sommet historique datant de 2011 à 1921 USD. Encore un effort d’un peu plus de 6% pour rallier ce niveau. 

Evolution des cours de l’once d’or (en USD) – source : zonebourse