Le tableau que renvoie l'économie américaine est chaque jour un peu plus apocalyptique, observe Véronique Riches-Flores dans une tribune. Alors que l'épidémie de coronavirus poursuit sa course folle, les indicateurs économiques tombent tour à tour comme des pierres, souligne l’économiste indépendante.

Fed et Administration adoptent quasi-quotidiennement de nouvelles mesures de sauvetage dont nul ne sait plus dire à quoi elles mèneront, si elles peuvent être d'une quelconque efficacité ou risquent de se révéler contre-productives tandis que, sur les marchés financiers, se succèdent les ondes de choc : bourse, pétrole, banques, obligations d'entreprises, bons du trésor, marché hypothécaire…

Emporté par la maladie, le château de cartes de la première économie mondiale n'a pas eu le temps de vaciller qu'il semble déjà sur le point d'être engloutie, constate Véronique Riches-Flores.