Commodesk - Un groupe de 107 chercheurs américains a envoyé une pétition à la Maison Blanche, demandant au gouvernement de ne plus autoriser la construction de terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL). Le PSE, une organisation qui regroupe des physiciens, des scientifiques et des ingénieurs autour de la question des énergies non conventionnelles, s’inquiète des conséquences de la fracturation hydraulique sur la santé.

Les terminaux GNL sont en effet destinés à exporter la production de gaz non conventionnels, notamment le gaz de schiste, en plein essor dans le pays. Or, si aucune étude n’a à ce jour démontré de corrélation entre cette industrie et des dommages sur l’environnement, des problèmes sanitaires ont été constatés pour les personnes habitant à proximité des gisements exploités, notent les experts. La contamination de l’eau et de l’air par les produits chimiques est notamment mise en avant.

Le PSE demande donc aux autorités de suspendre les projets, le temps de déterminer avec certitude les effets de la fracturation hydraulique sur la santé. Les chercheurs considèrent leur démarche comme une réponse à la précipitation avec laquelle agit selon eux l’administration Obama dans ce dossier.

Pour le moment, seul le terminal d’exportation de Sabine Pass, en Louisiane, a été autorisé et devrait être opérationnel en 2015. Mais les compagnies gazières ont déposé une quinzaine d’autres projets à travers le pays.