(Commodesk) Le Liban est prêt, du point de vue technique et juridique, à exploiter son gaz naturel offshore, après avoir exploré la moitié de sa zone économique exclusive en mer a assuré le ministre de l’Energie.
Le pays veut passer à l’extraction du gaz, a indiqué le ministre Gebran Bassil, qui accompagnait des journalistes dans les eaux disputées entre le Liban, Israël et Chypre.

Une loi-cadre sur l’exploration des ressources a été votée en 2010, puis les 22.700 km² d’eaux libanaises ont été délimités en 2011. Le Liban a pris du retard par rapport à ses voisins, et l’absence de ligne de démarcation claire avec Chypre a empêché jusqu’ici les forages de démarrer.

Deux sociétés spécialisées en exploration, la britannique, Spectrum et la norvégienne PGS ont inspecté les fonds marins en 3D et elles ont découvert des poches de gaz tout au long de la côte libanaises, notamment dans le sud. 26 entreprises internationales ont acheté les données recueillies.

Les volumes équivaudraient à 340 milliards de m3, assez pour alimenter le Liban en électricité pendant un siècle au niveau de consommation actuel. Le pays est soumis à des coupures de courant fréquentes, en raison des dommages causés pendant la guerre aux centrales électriques.

Les six communautés confessionnelles qui se partagent le pouvoir doivent encore s’entendre sur la mise en place d’une Autorité nationale, qui attribuera les concessions gazières, souligne le quotidien L’Orient-Le Jour.