Le résultat ajusté avant intérêts, impôts et amortissements (Ebita) du groupe néerlandais est ressorti à 283 millions d'euros sur la période avril-juin, pour un chiffre d'affaires en hausse de 5% à 6,02 milliards d'euros.

Les analystes anticipaient en moyenne une progression du bénéfice d'un peu plus de 5%, à 276 millions d'euros, et des ventes en hausse de 3,3% à 6,06 milliards d'euros.

Le titre gagne 4,39% à 53,24 euros vers 08h30 GMT à la Bourse d'Amsterdam, la plus forte hausse de l'indice néerlandais AEX et l'une des meilleures performances du Stoxx 600 européen qui avancent de respectivement 0,4% et 0,7% à ce stade.

Le groupe néerlandais, numéro deux de l'intérim derrière le suisse Adecco, a déclaré que les taux de change favorables avaient dopé son résultat de 36 millions d'euros, tandis que ses coûts d'exploitation ont augmenté de 2% sur un an, reflétant des investissements dans le numérique.

Le différend commercial entre les Etats-Unis, la Chine et l'Union européenne est source d'incertitude mais ne pèse pas sur les activités de Randstad, qui profitent de la forte demande des services de recrutement à l'échelle mondiale.

"La plupart de nos clients sont encore dans une bonne dynamique, ils ont vraiment besoin de collaborateurs", a déclaré le directeur général Jacques van Broek dans un entretien. "Mais il y a les incertitudes politiques. Espérons que cela ne joue pas trop sur la stabilité économique."

Randstad a ajouté que les volumes globaux au début juillet témoignaient d'une poursuite de la croissance du deuxième trimestre, et que la marge brute devrait être légèrement en deçà au troisième trimestre.

La marge brute s'est établie à 19,8% sur la période avril-juin, conforme aux objectifs du groupe.

Le chiffre d'affaires généré par le site américain Monster, que Randstad a acquis pour 429 millions de dollars (367 millions d'euros) en 2016, a baissé de 16%, son deuxième recul trimestriel d'affilée.

Les ventes globales en Amérique du Nord ont progressé de 2%, contre +1% au premier trimestre. L'Amérique latine et l'Asie ont largement contribué à la croissance de 11% chiffre d'affaires dans le reste du monde.

(Anthony Deutsch, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)