À Paris, le CAC 40 a fini d'extrême justesse en territoire positif (+0,05% à 5.479,10 points) avec des replis marqués pour PSA, Valeo et Renault.

Le Footsie britannique a pris 0,66% et le Dax allemand 0,19%.

L'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,27%, le FTSEurofirst 300 0,52% et le Stoxx 600 0,46%.

La Bourse de Milan sort du lot avec une progression de 1,54% en réaction à la baisse des rendements des emprunts d'Etat italiens après des informations jugées rassurantes sur le front budgétaire.

La tendance en Europe a été portée principalement par les ressources de base (+1,78%) et l'énergie (+1,76%).

PÉTROLE

Ces secteurs bénéficient de la hausse continue des cours du brut après le refus de l'Opep et de la Russie de compenser intégralement la baisse attendue de l'offre mondiale que provoqueront prochainement les sanctions américaines visant l'Iran, l'un des principaux exportateurs mondiaux.

Le prix du baril de Brent évolue a proximité d'un pic de quatre ans, inscrit en matinée à 82,20 dollars. Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) est lui aussi en hausse, autour de 72,30 dollars, sans toutefois retrouver ses niveaux de juillet, lorsqu'il avait dépassé 75 dollars.

VALEURS

Dans ce contexte, TechnipFMC (+3,80%) a signé la plus forte hausse du CAC 40 devant ArcelorMittal (+1,61%).

Contre la tendance, les constructeurs et équipementiers automobiles ont souffert après la révision à la baisse par BMW (-5,39%) de ses prévisions annuelles, en raison notamment des tensions commerciales.

Daimler a perdu 2,48%, Volkswagen 1,61% et Continental 2,49%.

A Paris, les trois plus fortes baisses du CAC sont pour PSA (-4,06%), Valeo (-3,60%) et Renault (-1,98%).

L'indice Stoxx de l'automobile a abandonné 2,24%, de loin la plus forte baisse sectorielle en Europe.

À WALL STREET

A l'heure de la clôture en Europe, les indices de la Bourse de New York évoluent en hausse prudente dans la perspective du resserrement monétaire que la Réserve fédérale (Fed) devrait annoncer mercredi.

Le comité de politique monétaire de la banque centrale américaine, qui a entamé mardi deux jours de réunion, devrait annoncer mercredi qu'il relève l'objectif de taux des "fed funds" pour la troisième fois de l'année.

CHANGES

Sur le marché des changes, le dollar perd un peu de terrain face à un panier de devises de référence à la veille des décisions de la Fed.

L'euro, lui, est reparti à la hausse et se rapproche de 1,18 dollar. Il s'est brièvement orienté à la baisse après les déclarations de Peter Praet, l'économiste en chef de la BCE, relativisant la portée du discours prononcé lundi par Mario Draghi. Les propos de ce dernier sur l'accélération de l'inflation et la hausse des salaires avaient fait monter la monnaie unique à 1,1815 dollar, au plus haut depuis le 14 juin.

TAUX

Comme l'euro, les rendements des emprunts d'Etat de la zone euro ont marqué un temps d'arrêt en réaction aux propos de Peter Praet avant de reprendre leur course en avant. Le taux du Bund allemand à dix ans a pris plus de trois points de base pour dépasser 0,54%.

Les rendements italiens, eux, ont reflué après de nouvelles informations sur la volonté du gouvernement de maintenir l'an prochain le déficit budgétaire en dessous de 2% du produit intérieur brut (PIB).

Le dix ans est retombé sous 2,89% et le deux ans sous 0,86%.

Sur le marché des obligations du Trésor américain, le rendement à dix ans s'affiche en hausse, autour de 3,1%, à la veille des décisions de la Fed.

LES INDICATEURS DU JOUR

La confiance du consommateur américain s'est nettement renforcée en septembre, contre toute attente, montre l'enquête mensuelle du Conference Board

(Édité par Wilfrid Exbrayat)

par Patrick Vignal