À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en hausse de 23,49 points ou 0,61% à 3.878,58 points. Le Footsie britannique a gagné 0,63% et le Dax allemand 0,27%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a pris 0,44% à 2.686,69 points, repassant un point au-dessus de sa moyenne mobile sur 100 jours -un bon signal technique.

En Chine, la croissance du produit intérieur brut (PIB) a une nouvelle fois marqué le pas au deuxième trimestre, à 7,5%, pénalisée par le ralentissement de la demande hors de ses frontières et par un recul de l'investissement, et mettant en lumière la nécessité pour Pékin de poursuivre l'adaptation d'une économie trop tournée vers l'extérieur.

Aux Etats-Unis, les ventes au détail ont progressé moins qu'attendu en juin, nouveau signe d'un ralentissement de la croissance qui pourrait contrecarrer le projet de la Fed de bientôt réduire ses injections de liquidités . En revanche, la production manufacturière de la région de New York a progressé nettement plus fortement que prévu en juillet .

Aux valeurs en Europe, l'action Commerzbank a bondi de 4,73% au lendemain de la publication d'un article de presse rapportant que Berlin avait approché UBS pour que la banque suisse reprenne les 17% de Commerzbank encore dans les mains de l'Allemagne.

Le secteur bancaire dans son ensemble a également profité des résultats trimestriels meilleurs que prévu de Citigroup, alors que l'automobile a accusé la plus forte baisse sectorielle.

Carrefour (+1,91%) a signé l'une des plus fortes hausses du CAC 40 après des commentaires positifs de Barclays, passé à l'achat sur le titre.

Le dollar a regagné du terrain contre l'euro et contre le yen. Les traders estiment que sa baisse de la semaine dernière était excessive, sachant que, malgré les propos rassurants de son président, la Fed sera la première des grands banques centrales à s'écarter de la politique monétaire ultra-accommodante menée ces dernières années.

La dégradation de la note de la France par Fitch Ratings, passé vendredi de AAA à AA+, a eu un impact quasiment nul sur la dette française échangée sur les marchés financiers, comme attendu par plusieurs observateurs.

Les cours du brut s'inscrivent peu changés, avec un baril de Brent en petite hausse de 0,12% en fin de séance européenne, sous la barre des 109 dollars à 108,94.

Juliette Rouillon et Véronique Tison pour le service français.

Valeurs citées dans l'article : CARREFOUR, UBS AG, Commerzbank AG