CGG sonde les abysses du SBF 120 aujourd’hui sur la place de Paris avec une chute de 8,09% à 1,4820 euro. La société de recherche sismique a dévoilé des comptes annuels dans le rouge, marqués par un creusement de la perte opérationnelle. Toutefois, ce fort recul du titre trouve également son origine dans un mouvement de prises de bénéfices (+30% pour l’action depuis le début de l’année) et dans des cours du pétrole déprimés (-2,2% pour le baril de Brent). Ces éléments permettent de relativiser les points noirs de cette publication, au demeurant peu lisible.

Dans le détail, CGG, sauvé de la faillite au prix d'un vaste plan de restructuration et d'une augmentation de capital massive, a réduit sa perte nette à 95,8 millions de dollars en 2018, contre -514,1 millions de dollars un an plus tôt.
Pour sa part, la perte opérationnelle s'est creusée à 179,7 millions, contre -57,9 millions un an plus tôt.

Quant au chiffre d'affaires, il s'établit à 1,193 milliard de dollars en 2018, contre 1,035 milliards en 2017.

" Nos trois métiers, Géosciences, Multi-Clients et Equipement ont généré 134 millions de dollars de cash-flow libre des activités, ce qui valide notre décision stratégique de recentrer le groupe sur ses activités à forte valeur ajoutée et génératrices de trésorerie ", a commenté Sophie Zurquiyah, la directrice général de CGG.

En guise de perspectives, la dirigeante indique que le groupe " devrait tirer profit de son portefeuille étoffé de nouveaux produits et solutions innovantes en 2019 et au-delà ".

" Nous attendons pour 2019 une croissance en ligne avec le marché et nous restons concentrés sur la génération de cash et sommes en bonne voie pour atteindre notre plan 2021 ", a conclu Sophie Zurquiyah.