Les fonds spéculatifs investiront environ 2,09 milliards de dollars dans les technologies de l'information (IT) en 2011, soit en moyenne neuf points de base d'actifs gérés, selon l'enquête Prime Finance 2011 IT Survey publiée aujourd'hui par Citi (NYSE : C) Prime Finance, une unité opérationnelle intégrée multi-courtier, multi-stratégie, spécialisée dans le courtage de premier ordre, les solutions de financement, les services de conseil et la mobilisation de capitaux, et First Derivatives, une société mondiale de logiciels et de conseils financiers. Le rapport, intitulé « Managing Your Hedge Fund IT Spend to Achieve Differentiation » (Gestion des dépenses IT des fonds spéculatifs : un moyen pour eux de se différencier), basé sur des entretiens avec plus de 75 fonds spéculatifs aux États-Unis et en Europe et 15 fournisseurs, documente pour la première fois le total des investissements du secteur dans les technologies de l'information et les dépenses moyennes de chaque fonds.

« L'enquête Prime Finance 2011 IT Survey démontre l'influence considérable de l'innovation technologique sur le secteur des fonds spéculatifs », a déclaré Sandy Kaul, responsable des services consultatifs commerciaux aux États-Unis chez Citi Prime Finance. « L'enquête, qui fournit pour la première fois des renseignements sur les investissements IT, permet aux membres du secteur d'évaluer leurs propres dépenses et de les comparer à celles de leurs concurrents. Bien que les 2,09 milliards de dollars dépensés par les fonds spéculatifs représentent seulement 2,8 pour cent du total des dépenses de titres et d'investissement prévues, soit 75 milliards de dollars, les investissements IT des fonds spéculatifs ont un impact disproportionné sur l'avancement des capacités des services financiers en général en raison de leurs stratégies de négociation complexes et de leur orientation multi-actifs ».

Comme l'indique l'enquête, les fonds spéculatifs changent la manière dont ils investissent dans les nouvelles technologies d'information. Alors qu'ils cherchaient jusqu'ici à se différencier et à améliorer leur rendement grâce à l'innovation technologique, l'environnement réglementaire et de contrôle des risques pousse les fonds spéculatifs à investir désormais dans une utilisation plus efficace des garanties et du financement. Les logiciels et solutions destinés à améliorer la gestion des portefeuilles et les opérations de bourse sont devenus standardisés et utilisés par un vaste groupe de fonds spéculatifs.

« Les conclusions de l'enquête ont des implications importantes pour les fonds spéculatifs dans leurs prévisions de dépenses technologiques et autres immobilisations en 2012 », a déclaré Alan Pace, responsable de Citi Prime Finance sur le continent américain. « Nous sommes engagés à offrir systématiquement ce type de leadership éclairé dans le cadre de nos services de conseils commerciaux généraux car les réactions de nos clients et des autres acteurs de l'industrie indiquent que ces études fournissent des informations qu'il serait par ailleurs impossible d'obtenir individuellement ».

Les fonds spéculatifs importants ou « franchisés », qui gèrent 5 milliards de dollars ou plus, réalisent des économies d'échelle considérables sur leurs dépenses consacrées aux technologies d'information. Les firmes « franchisées » dont l'actif géré est supérieur à 5 milliards de dollars devraient dépenser en moyenne 7,9 millions de dollars dans la technologie en 2011 - plus de 13 fois le montant prévu pour les petits fonds gérant moins de 500 millions de dollars d'actifs. Les petits fonds imputent presque toutes les dépenses IT à leur société de gestion mais lorsque l'ensemble des actifs gérés augmente, une plus grande partie de ces dépenses est facturée au niveau du fonds. Les plus gros fonds spéculatifs peuvent imputer 20 à 30 pour cent de ces frais au fonds lui-même.

« L'affectation d'une plus grande partie des dépenses au fonds, plutôt qu'à la société de gestion, peut être considérée comme une prime payée par les investisseurs pour accéder à ces gestionnaires et reflète la capacité des grands fonds à absorber ces dépenses sans affecter de façon significative leur rendement », a déclaré Bill Saltus, responsable des conseils en technologie pour les fonds spéculatifs chez Citi Prime Finance. « Le secteur des fonds spéculatifs est très compétitif et, comme l'indique aussi notre enquête, les innovations technologiques facilitent l'arrivée des nouveau-venus dans le secteur ».

Autres conclusions de l'enquête :

  • Un plus grand nombre de fonds adoptent des solutions de gestion unifiée des données. Des consultants, concentrés sur les besoins des fonds spéculatifs, aident à consolider les données issues de sources variées en produisant des rapports unifiés dans des domaines tels que le risque, la comptabilité, la négociation, le financement et les contreparties, permettant aux fonds de satisfaire aux exigences en matière de gestion des investissements, conformité, réglementation, et transparence vis-à-vis des investisseurs, à partir d'une plateforme unique.
  • La décision « buy versus build » a changé pour les fonds spéculatifs. Les fonds spéculatifs peuvent choisir parmi une plus vaste gamme de solutions standardisées, à l'instar d'un groupe de gestionnaires de grands fonds qui ont mis au point leurs propres plateformes lorsque les options disponibles sur le marché ne répondaient plus à leurs besoins complexes. Ces plateformes ont par la suite été commercialisées et standardisées.
  • Les innovations technologiques facilitent le lancement de nouveaux fonds spéculatifs et aident les fonds existants à lancer de nouveaux fonds plus rapidement. La prolifération de solutions externalisées conçues spécifiquement pour les fonds spéculatifs permettent aux nouveaux fonds de minimiser leurs dépenses d'immobilisations. Les fonds spéculatifs, par exemple, peuvent désormais acheter non seulement des logiciels SaaS (Software as a Service) mais aussi des solutions « Infrastructure as a Service », permettant de réduire le temps et les dépenses nécessaires pour lancer un nouveau fonds. Les prestataires de services tiers permettent aussi aux fonds spéculatifs d'externaliser complètement certaines fonctions.

« Les résultats de l'enquête indiquent que de nombreux fournisseurs et prestataires de services externalisés offrent des solutions pour les fonctions de base, telles que la gestion des portefeuilles et les opérations de bourse », a déclaré Bill Saltus, responsable des conseils en technologie pour les fonds spéculatifs chez Citi Prime Finance. « Les grands fonds et les consultants spécialisés proposent désormais des solutions de gestion de risque, de financement et de garanties, et développent des plateformes de gestion unifiée des données, ainsi que d'autres systèmes offrant aux fonds spéculatifs la flexibilité nécessaire pour répondre aux exigences des organismes réglementaires et des investisseurs, en constante évolution ».

Pour consulter le rapport intégral, rendez-vous sur le site :

http://www.citigroup.com/transactionservices/home/demo/tutorials26/fb_CitiPrimeFinanceITSurvey_Sep2011/

À propos de l'enquête

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First Derivatives est une société mondiale de logiciels et de conseils financiers. Avec près de 15 ans d'expérience auprès des grandes institutions financières, la société continue d'offrir des produits et services primés, à la pointe de la technologie, qui anticipent et répondent aux besoins changeants des marchés financiers mondiaux. First Derivatives emploie actuellement plus de 600 personnes dans le monde et compte parmi ses clients certains des plus grands fonds spéculatifs, banques d'investissement et maisons de courtage au monde. Elle a des bureaux à Londres, New York, Stockholm, Shanghai, Singapour, Toronto, Sydney, Dublin, Newry et Hong Kong.

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