L'équipementier, spécialisé dans les intérieurs de voitures, les sièges et les systèmes de dépollution, anticipe cette année une marge opérationnelle supérieure à 7,2%, son niveau de 2019.

En 2019, la profitabilité du groupe a baissé de dix points de base, mais elle a augmenté du même écart si l'on exclut du calcul Clarion, la nouvelle activité d'électronique à bord consolidée depuis le 1er avril dernier.

?"En 2019, nous avons à nouveau démontré notre résilience dans un environnement très difficile, tout en poursuivant le déploiement de notre stratégie de transformation", a déclaré Patrick Koller, directeur général de Faurecia, cité dans un communiqué.

"L'année 2020 devrait être une nouvelle année difficile en termes de conditions de marché (...) Nous avons mis en place les plans d'actions appropriés pour améliorer nos performances et nous resterons concentrés sur la résilience et la génération de cash", a-t-il ajouté.

Patrick Koller précise que les objectifs 2020 n'incluent pas le risque d'un impact éventuel de l'épidémie de coronavirus Covid-19 sur la chaîne d'approvisionnement mondiale.

Faurecia, qui se renforce actuellement sur les métiers liés au cockpit du futur et à l'électrification des véhicules, a fait état d'un résultat net, part du groupe, en baisse de 16% environ à 589,7 millions d'euros l'an dernier sous l'effet notamment des coûts de restructuration pour s'adapter aux conditions de marché et à l'acquisition de Clarion.

Il a malgré tout proposé d'augmenter son dividende à 1,30 euro par action, contre 1,25 euro sur l'exercice précédent.

Détenu à 46,34% par PSA, Faurecia devrait voir son actionnariat se transformer à l'issue du projet de fusion entre PSA et FCA, le constructeur automobile français prévoyant de distribuer sa participation à ses actionnaires.

(Gilles Guillaume, édité par Myriam Rivet et Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Faurecia, Peugeot, Fiat Chrysler Automobiles