PARIS, 18 février (Reuters) - Le groupe Punch devait soumettre ce lundi à Ford une nouvelle offre de reprise du site de Blanquefort (Gironde), a annoncé le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire.

Ford a refusé le 13 décembre une première proposition du groupe belge, s'attirant une vive réplique de Bruno Le Maire qui avait dénoncé une "trahison".

La nouvelle proposition "nécessite qu’un accord soit trouvé dans les prochains jours", précise le ministère dans un communiqué diffusé après une rencontre entre Bruno Le Maire, des syndicats du groupe automobile américain et des élus locaux.

Cité dans le communiqué, le ministre se dit "déterminé à trouver une solution de reprise viable pour le site de Ford Blanquefort". "Il nous reste peu de temps pour ce faire. Je mettrai donc toute mon énergie aux côtés des salariés et des élus, pour donner au projet de Punch toutes ses chances", ajoute-t-il.

Le ministère "souhaite que cette offre apporte une activité suffisante au site, permettant d’y garantir l’emploi des salariés repris, et sécurisant la cession de l’entreprise par Ford", poursuit le communiqué.

Le gouvernement français, fortement impliqué dans ce dossier, avait pressé Ford d'accepter la première offre de Punch, qui prévoyait le maintien de quelque 400 des 850 emplois du site de fabrication de boîtes de vitesse. (Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet)