En bourse, l’été espagnol n’aura pas permis au thermomètre de grimper aussi haut que sur les plages ibériques. Depuis deux mois, l’Ibex a perdu 6.3%, ce qui réduit à 1.6% sa performance 2019, loin derrière les places plus internationales comme Francfort ou Paris.
La majorité des 35 composantes de l’indice se placent dans une configuration négative, excepté les deux valeurs qui dominent le palmarès annuel. Tout d’abord, Cellnex Télécom (infrastructures télécom) qui gagne 10% sur la période estivale, portant ainsi à 72% son avancée globale.
Accomplissant également un exercice qualitatif, Ferrovial (BTP) progresse de 12% sur la même période de référence cumulant ainsi 44% depuis janvier. En revanche, le secteur bancaire plombe l’indice avec des baisses généralisées à l’image Bankia, Caixabank qui dépassent les 20% de perte.

Graphiquement, en données journalières, les cours restent sous pression technique. Le décrochage depuis la zone des 8870 points a porté les cours jusqu’à la ligne inférieure des 8360 points. Le mouvement fut, d’ailleurs validé par un pullback sur l’ancien support devenu résistance. Le danger serait patent sous les 8360 points avec comme cible baissière, 7650 points. En revanche, une relance au-delà des 9040 points neutraliserait la tendance, mais ce scénario n'est pas privilégié à ce stade de la configuration.