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Cette transaction entre dans le cadre du processus de concentration qui frappe le secteur minier et intervient après le rapprochement du brésilien Companhia Vale do Rio Doce (CVRD) avec le canadien Inco et le rachat de Falconbridge, également canadien, par le groupe anglo-suisse Xstrata.

A l'origine de ce mouvement : la hausse galopante de la demande en cuivre, notamment de la part de la Chine.

Grâce à cette opération, Freeport-McMoRan peut prétendre au titre de plus important producteur d'or et de cuivre au monde, disposant de mines aussi bien au Chili qu'en Indonésie. A cet égard, rappelons que l'entreprise américaine qui exploite principalement la mine de Grasberg, dans l'ouest de la Papouasie, le plus grand gisement de cuivre et d'or du monde, est critiquée pour les liens étroits qu'elle entretient avec le gouvernement autoritaire d'Indonésie.

Pour sa part, Phelps Dodge est devenu une proie intéressante depuis que son projet de rapprochement avec les canadiens Inco et Falconbridge est tombé à l'eau en septembre dernier. Les actionnaires de Phelps Dodge percevront 126,46 dollars par action, soit une prime de 33% par rapport au cours de clôture du titre vendredi. L'opération sera pour partie en cash et pour partie en action.

Dans une interview accordée la nuit dernière, Richard Adkerson, le patron de Freeport, a déclaré que «la taille est importante parce qu'elle permettra d'avoir mieux accès aux ressources, aux fournisseurs et à des occasions de projets», opportunités qui sont plus limitées pour les groupes de petite dimension.

P.C.

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