Le groupe de luxe français, qui compte dans son giron des marques comme Gucci, Saint Laurent ou encore Balenciaga, détient encore 15,7% du capital de Puma après en avoir cédé 70% l'an dernier à ses actionnaires.

Artémis, la holding d'investissement de la famille Pinault - qui a fondé et contrôle Kering - est le principal actionnaire de Puma, avec une participation de près de 29%.

Le programme d'émission obligataire lancé par Kering, d'un montant de 500 millions d'euros et à échéance 2022, correspond à 3,5% à 3,7% du capital de Puma.

Le groupe a précisé dans un communiqué que le prix d'échange initial se traduirait par une prime comprise entre 30% et 35% par rapport au cours de référence de l'action Puma.

La marque allemande, dopée par ses partenariats avec de grands clubs de football dont Manchester City ou avec des célébrités, comme la chanteuse Selena Gomez et le rappeur Jay-Z, a relevé en juillet ses prévisions de ventes et de bénéfice annuels.

L'action Puma a depuis progressé régulièrement pour atteindre des plus hauts début septembre.

En Bourse, le titre Puma cédait plus de 2% en fin de matinée, tandis que l'action Kering s'inscrivait en recul de 1%.

(Sudip Kar-Gupta et Sarah White, Myriam Rivet pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Kering, Puma