L'entreprise de Lucerne, qui fabrique des machines-outils pour le secteur des câbles, du photovoltaïque et du médical, a vu son bénéfice 2018 croître de 23% à 52 millions de francs, une solide performance toutefois assombrie par un chiffre d'affaires de 480 millions de francs un peu en-deçà des attentes et par l'annonce d'une baisse de 10 à 20% des entrées de commandes sur le premier semestre 2019. Toutefois, les objectifs 2021 restent d'actualité et un dividende en hausse, à 7 CHF sera proposé.

Un consensus beaucoup trop élevé

"Globalement, l'ampleur du ralentissement est plus importante que redouté, ce qui provoquera une révision baissière du consensus", souligne Reto Amstalden, chez Baader Helvea, qui reste acheteur en estimant que le ralentissement de l'investissement dans l'automobile n'est que passager et qu'il reprendra sous l'impulsion de l'électrification et de l'automatisation de l'industrie. Chez UBS, Fabian Haecki, lui aussi acheteur, souligne que Komax s'est fait rattraper par la tempête dans l'automobile et que le consensus 2019 pourrait avoir à s'ajuster de quelque 30% au niveau du bénéfice par action, ce qui est énorme et explique la grosse sanction du jour. Des ajustements baissiers d'objectifs sont en vue.