Le Bélier progresse de 1,54% à 32,90 euros sur la place de Paris, dans le sillage de ses résultats 2018. Les investisseurs retiennent la capacité de résilience du groupe dans un contexte difficile pour l’ensemble du secteur automobile, ainsi que la confirmation de l’objectif de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020. Dans le détail, le spécialiste en fonderie aluminium pour l’industrie automobile a réalisé un bénéfice net de 27,2 millions d'euros (+11,8%) l’an dernier, soutenu par une charge d’impôt nettement inférieure à 2017.

Les difficultés se matérialisent dans l'Ebitda (53,8 millions d'euros, -7,3%) et le résultat opérationnel (33,4 millions d'euros, -5,6%), ce dernier laissant apparaître une marge idoine de 9,3% contre 10,2% en 2017.

Quant au chiffre d'affaires, il ressort en croissance de 3,1% à 358,8 millions.

L'activité au second semestre est clairement moins éclatante qu'au premier au regard des difficultés rencontrées par le marché, en Europe, avec l'application de la procédure d'homologation des véhicules WLTP, ainsi qu'en Chine où le volume de véhicules produits a reculé en 2018.

Ce contexte de marché difficile devrait perdurer sur le premier semestre 2019. Néanmoins, l'objectif de chiffre d'affaires de 400 millions d'euros pour 2020 reste à l'ordre du jour.

Compte tenu de ces éléments, le dividende qui devrait être distribué au titre de 2018 s'établit à 1,18 euro.

Suite à cette publication, LCM est resté à l'achat sur Le Bélier, avec un objectif de cours maintenu de 40 euros. Le bureau d'études a notamment apprécié le free cash flow record de 21,4 millions d'euros l'an dernier, sans doute lié à une bonne maîtrise du besoin en fonds de roulement et à une discipline plus importante sur les dépenses d'investissements au second semestre.