Zurich (awp) - La filiale Sandoz du mastodonte pharmaceutique Novartis fait partie de la vingtaine de sociétés visées aux Etats-Unis par une plainte collective de 44 Etats pour entorse aux règles de la bonne concurrence.

Dévoilée dimanche par le procureur général du Connectictut, William Tong, par voie de communiqué, l'information a été confirmée lundi à AWP par la maison-mère bâloise du spécialiste des génériques et biosimilaires.

"Le nom de Sandoz apparaît dans une affaire judiciaire, qui concerne pratiquement l'ensemble de l'industrie des génériques pharmaceutiques", note Novartis. Le laboratoire rhénan demeure convaincu que les reproches sont infondés et entend les contester de manière énergique.

Le procureur américain mentionne dans sa publication "Teva, Sandoz, Mylan, Pfizer et 16 autres producteurs de génériques", accusés de conspiration entre eux pour établir les prix, répartir les marchés et fausser les offres de plus de 100 produits génériques de toutes sortes. Dans certains cas, le prix de certains substances a été multiplié par plus de dix.

"Nous disposons de preuves concrètes que l'industrie des médicaments génériques a commis une fraude pour plusieurs milliards de dollars à l'encontre du peuple américain. Nous avons des emails, des messages, des enregistrement téléphoniques ainsi que des anciens employés de ces sociétés", poursuit l'homme de loi.

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