Zurich (awp) - Le laboratoire Novartis affiche à l'issue du deuxième trimestre 2019 une progression généralisée de la performance de ses activités poursuivies. L'externalisation de son ancienne filiale Alcon - désormais également cotée sur SIX - lui a en outre permis de comptabiliser un gain non récurrent de 4,7 milliards de dollars.

Apuré des ajustements de périmètre, le chiffre d'affaires a progressé de 4% à 11,76 milliards de dollars et l'excédent opérationnel s'est enrobé de 10% à 2,66 milliards. Le bénéfice net de 2,7 milliards a toutefois souffert de l'effet de base de la cession à GlaxoSmithKline (GSK) des parts de Novartis dans leur coentreprise autour des médicaments sans ordonnance. Cette opération avait permis d'engranger un produit net de 5,7 milliards.

Le coeur de métier constitué par l'unité Innovative Medicines a étoffé sa contribution aux recettes de 5% à 9,3 milliards de dollars. Confrontée à une pression tarifaire intense aux Etats-Unis, la filiale dédiée aux génériques et biosimilaires Sandoz en revanche a essuyé une contraction de 1% à 2,4 milliards.

Novartis rappelle s'être engagé à céder les portefeuilles étasuniens de Sandoz en dermatologie et dans les comprimés à Aurobindo avant la fin de l'année.

La direction relève au passage ses ambitions pour l'ensemble de l'exercice, anticipant désormais une croissance de 5 à 10% contre environ 5% jusqu'à présent. L'excédent opérationnel de base - soit hors amortissements sur actifs intangibles, charges de dépréciation, frais d'acquisition et d'intégration, ainsi que tout élément jugé exceptionnel de plus de 25 millions de dollars - doit s'établir au-delà de 10%, contre juste en dessous précédemment.

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