TELECOMS : l'Arcep lance une consultation pour libérer les fréquences 26 GHz nécessaires à la 5G
Elle nécessite également, pour répondre aux impératifs de très grande capacité et de faible latence, de recourir à des fréquences très supérieures aux hauteurs actuelles, dans les bandes "millimétriques", supérieures à 24 GHz.
Aujourd'hui, les fréquences de la bande 26 GHz sont affectées à l'Arcep et sont utilisées par des faisceaux hertziens. La présente consultation publique vise à recueillir les observations des acteurs sur le cadre d'autorisation des fréquences dans la bande 26 GHz pour les faisceaux hertziens. Elle se penche en particulier sur la faisabilité et les modalités de leur migration dans d'autres bandes de fréquences en vue de la libération de la bande pour la 5G.
En France, les fréquences de la bande 25,5 - 27 GHz sont attribuées au ministère des Armées, au Centre national d'études spatiales, et l'administration chargée la météorologie, ajoute l'Arcep. La bande 26 GHz accueille donc également des stations terriennes du service d'exploration de la Terre par satellite, du service de recherche spatiale et du service fixe par satellite.
Sur ce second point, la présente consultation publique vise à évaluer les enjeux et conditions possibles de coexistence des stations terriennes avec les futurs réseaux 5G. Les réponses permettront à l'Arcep d'alimenter les travaux d'un groupe de travail réunissant les différentes parties prenantes et animé par la Direction générale des entreprises et l'Agence nationale des fréquences.
La consultation publique est ouverte jusqu'au 18 juin 2018.