Zurich (awp) - Polyphor a vu ses recettes multipliées par plus de deux à 7 millions de francs suisses au premier semestre, a indiqué le laboratoire pharmaceutique d'Allschwill dans un communiqué jeudi. En revanche, la perte nette s'est creusée à 20,8 millions, contre 15,1 millions un an plus tôt, dû notamment aux coûts de l'entrée en Bourse et à la baisse des actions du laboratoire Santhera.

Polyphor et Santhera ont conclu un accord de licence, rémunéré sous forme d'actions Santhera.

Les coûts de recherche et développement de Polyphor ont grimpé de 41,8% à 21,7 millions. La consommation de nette liquidités s'est quelque peu accélérée à 2,8 millions de francs suisses pendant la période sous revue, après 2,5 millions au premier semestre 2017.

La société est entrée à la Bourse suisse à la mi-mai. Cette introduction lui a permis de lever 155 millions pour la recherche notamment contre la pneumonie et le cancer du sein. Elle détient actuellement 153 millions de liquidités, lui permettant de poursuivre ses programmes de recherche.

Polyphor a par ailleurs annoncé ce jeudi avoir obtenu un financement de 6,8 millions de francs suisses de la part de Novo Holdings, par le biais de son fonds Repair Impact. Cet investissement est destiné à accélérer le développement de nouveaux antibiotiques contre des pathogènes résistants.

Polyphor prévoit le lancement de la phase III du murepavadin PRISM-UDR contre la pneumonie au seconde semestre 2018 et s'attend à une hausse des coûts de recherche. Le laboratoire espère aussi lancer l'étude pivot du balixafortide, un peptide cyclique synthétique, en 2019. Il compte ensuite sur une homologation du médicament aux Etats-Unis.

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