Le titre progresse de 5,3% à 82,29 dollars en avant-Bourse à Wall Street.

Le groupe américain de prêt-à-porter et d'accessoires a réalisé un bénéfice net de 59,5 millions de dollars (50,3 millions d'euros) sur son premier trimestre clos le 1er juillet, soit un bénéfice par action de 72 cents, à comparer à une perte de 22,3 millions (27 cents/action) un an plus tôt quand il avait comptabilisé une charge pour restructuration de 86 millions de dollars.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action ressort à 1,11 dollars, nettement supérieur au consensus qui était à 94 cents selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires a baissé de 13,2% à 1,35 milliard de dollars mais en dépassant lui aussi le consensus qui était à 1,34 milliard.

Les ventes à périmètre comparable ont diminué de 7%, soit un peu moins que la baisse de 7,5% qui était anticipée selon le cabinet d'études Consensus Metrix.

Ralph Lauren, comme d'autres enseignes d'habillement aux Etats-Unis, pâtit d'une part de la baisse d'appétence des consommateurs américains pour les achats de vêtements et de l'autre de la concurrence féroce d'Amazon.com et des distributeurs de "fast-fashion", qui renouvellent en permanence leurs collections.

Pour redresser le cap, la marque a revu sa politique de stocks, réduit ses promotions et fermé des magasins.

La marge brute ajustée a progressé de 210 points de base au premier trimestre à 63,2%, avec une baisse à deux chiffres des coûts et une réduction de 31% des niveaux de stocks par rapport au même trimestre de 2016.

Le groupe est dirigé depuis le mois de mai par le français Patrice Louvet, ancien responsable de la branche beauté de Procter & Gamble, qui a remplacé Stefan Larsson parti à la suite de divergences avec le fondateur Ralph Lauren.

(Gayathree Ganesan à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Procter & Gamble Company, Ralph Lauren Corp, Amazon.com