Zurich (awp) - Roche revendique jeudi un nouveau succès en étude clinique de phase III sur le Tecentriq (atezolizumab) contre le cancer du poumon, dans le cadre de la batterie de recherches avancées menées sur cet anticancéreux déjà autorisé seul ou en combinaison dans nombre d'indications en oncologie. Ces données seront transmises aux principaux régulateurs de la planète.

Le laboratoire bâlois assure - sans en détailler l'ampleur - que l'administration de ce médicament seul et en première ligne de traitement a contribué à allonger la vie de certains patients atteints de cancer avancé du poumon non à petites cellules (NSCLC), squameux ou non et ne présentant pas de mutations ALK ou EGFR, par rapport à une chimiothérapie à base de cisplatine ou de carboplatine et de pemetrexed ou de gemcitabine.

La prolongation de l'espérance de vie des patients présentant des niveaux élevés de PD-L1 constituait le critère primaire d'évaluation de l'étude IMpower 110, qui se poursuivra néanmoins avec l'analyse de patients présentant des niveaux moins élevés de ces facilitateurs de l'apoptose (mort programmée des cellules).

L'anticorps monoclonal est déjà homologué aux Etats-Unis et en Europe notamment contre diverses formes du cancer du poumon, de la vessie ou du sein. Les revenus du Tecentriq, en progression rapide, ont atteint sur les six premiers mois de l'année 782 millions de francs suisses.

La multinationale bâloise rappelle dans son communiqué mener encore neuf programmes cliniques avancés sur le Tecentriq, seul ou en combinaison, dans le domaine du cancer du poumon. De nombreuses autres recherches sont en cours ou planifiées dans une volée d'autres indications en oncologie, concernant notamment la vessie, les zones périgénitales, la peau, les seins, le tube digestif ou encore la tête et le cou.

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