Zurich (awp) - A l'image de SGS, l'année 2018 s'est révélée lucrative pour son patron Frankie Ng. Ce dernier a empoché au cours de l'exercice sous revue pas moins de 6,82 millions de francs suisses, plus de trois fois plus qu'un an auparavant. L'essentiel de la rémunération repose cependant sur un programme de bonus pour les années 2018 à 2020.

L'an dernier SGS n'avait inscrit aucun bonus à long terme pour son directeur général, ce dernier ayant bénéficié d'un tel plan entre 2015 et 2017, ressort-il du rapport annuel diffusé lundi soir par le groupe genevois, numéro un mondial de la certification et de l'inspection. En 2017, M. Ng s'était vu verser une rémunération totale de 2,04 millions de francs suisses.

Alors que son salaire fixe a légèrement augmenté l'an dernier, le bonus à court terme est resté quasiment identique à celui accordé en 2017. Le dirigeant s'est vu créditer d'un plan de rémunération variable pour les années 2018 à 2020 se montant à 4,5 millions de francs suisses.

Afin de permettre une comparaison, SGS publie également la valeur annualisée de la rémunération de son patron, les paiements à long terme étant répartis sur chaque année. Pour 2018, le salaire annualisé de M. Ng se monte ainsi à 3,82 millions de francs suisses, contre 3,38 millions un an auparavant.

Pour mémoire, SGS a connu une croissance robuste en 2018, dégageant un bénéfice net (après participations minoritaires) de 643 millions de francs suisses, en hausse de 3,5% sur un an. Le résultat opérationnel (Ebit ajusté, avant amortissements liés à des acquisitions) a pour la première fois dépassé le milliard, tandis que le chiffre d'affaires s'est étoffé de 5,6% à 6,71 milliards.

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