En repli à l'ouverture à la suite de la publication de résultats trimestriels inférieurs aux attentes, Société Générale (+2,24% à 37,125 euros) est repartie à la hausse à l'instar des autres valeurs bancaires à la suite de l'annonce d'un accord de cessez le feu en Ukraine. Entre octobre et décembre, son bénéfice net a pourtant été multiplié par 2,7 à 511 millions d'euros. Ses comptes avaient été pénalisées l'année dernière par l'amende infligée par la Commission européennes pour manipulation de l'Euribor.

Le bénéfice du quatrième trimestre 2014 est cependant ressorti en dessous du consensus de 753 millions d'euros. Oddo explique que le consensus n'intégrait pas la perte de 200 millions d'euros liée à la cession des activités de crédit à la consommation au Brésil dévoilée au début du mois.

Sur l'ensemble de 2014, Société Générale a enregistré un bénéfice net en hausse de 31,7% à 2,69 milliards d'euros pour un produit net bancaire en progression de 5% à 23,56 milliards d'euros.

Grâce à la nette amélioration de ses comptes l'année dernière, la banque va accroître de 20% son dividende à 1,20 euro par action. Il représente un taux de distribution de 40%, qui devrait être porté à 50% pour l'exercice 2015.

Son ratio de fonds propres durs a, lui, atteint 10,1%, en progression de 10 points de base sur un an.

Les investisseurs attendaient également les commentaires de Société Générale à propos de la Russie, pays qui constitue un de ses axes de développement stratégique à l'international. La banque française y a perdu 497 millions d'euros en 2014 et anticipe de nouvelles pertes cette année raison de la hausse du coût du risque.

(C.J)