"Les négociations seront difficiles", a prévenu mardi son président Wilhelm Segerath, qui siège au conseil de surveillance de Thyssenkrupp. "Nous l'examinerons et si nos conditions sont prises en compte (...) ce sera une possibilité."

Le conseil d'entreprise réclame des garanties sur l'emploi, les sites industriels et l'investissement.

Le conseil de surveillance se réunit le 23 septembre pour discuter du projet de rapprochement, présenté par le président du directoire Heinrich Hiesinger comme le meilleur moyen d'éliminer les surcapacités du marché. Les représentants syndicaux craignent toutefois un coût social qui selon eux pourrait se traduire par des milliers de suppressions d'emplois.

(Tom Käckenhoff, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : ThyssenKrupp, Tata Steel Limited