par Christoph Steitz et Tom Käckenhoff

Thyssenkrupp n'exclut pas d'abandonner ses activités sidérurgiques, a déclaré mardi la présidente de son conseil de surveillance, Martina Merz.

"Il ne peut plus y avoir de tabous", a-t-elle déclaré après avoir annoncé lundi soir que le groupe avait réfléchi avec d'autres acteurs du secteur à des projets de consolidation.

Selon la dirigeante de Thyssenkrupp, la pandémie de coronavirus ouvre la voie à de nouvelles coopérations.

"Nous réfléchissons à un vaste éventail de solutions. Cela signifie que toutes les formes de consolidations sont examinées, y compris les fusions, les acquisitions (...)", a-t-elle dit la presse.

A 12h20, le titre progressait de 2,3% à la Bourse de Francfort à la suite de ces déclarations.

Une sortie de la sidérurgie s'apparenterait à une révolution pour le groupe né en 1999 de la fusion de Krupp et Thyssen et dont les racines remontent à plus de 200 ans.

(Christoph Steitz et Tom Kaeckenhoff, version française Nicolas Delame, édité par Jean-Michel Bélot)