Unicredit (+5,04% à 12,80 euros) affiche la plus forte hausse de l’indice italien, FTSE MIB, à la faveur de résultats trimestriels meilleurs que prévu. Le secteur bancaire européen, depuis longtemps mal aimé des investisseurs, bénéficie également de la hausse des taux longs en Europe, avec un 10 ans allemand en progression de près de 7 points de base à -0,267%. Au troisième trimestre, le bénéfice net de la banque italienne a chuté de 40,6% à 1,1 milliard d’euros. Il est cependant supérieur de 10% au consensus et a augmenté de 7% en données ajustées.

Ces dernières excluent la dépréciation de Yapi au troisième trimestre, les cessions et les éléments exceptionnels.

Les revenus ont augmenté de 1,7% à 4,7 milliards d'euros, mais les coûts ont baissé dans des proportions un peu moins importantes : -1,8% à 2,45 milliards.

La première banque italienne vise toujours en 2019 des revenus de 17,7 milliards d'euros et des coûts de 10,1 milliards. Elle devrait ainsi générer un profit net ajusté de 4,7 milliards d'euros, soit une rentabilité des capitaux propres tangibles d'au moins 9%.

Le ratio de fonds propres durs ressorti à 12,6% au troisième trimestre contre 12,08% au deuxième trimestre. Il est supérieur de 252 points de base de base au-dessus des exigences réglementaires. Unicredit s'attend à ce qu'il soit cette année dans le haut de la fourchette de 250 à 260 points de base au dessus des exigences réglementaires.

Le montant des créances douteuses à été réduit de 5,7 milliards d'euros ce trimestre, à 11,2 milliards d'euros grâce en particulier à des cessions. La banque cible moins de 10 milliards créances douteuses à la fin de l'année.

" En résumé, un trimestre solide par Unicredit, avec toutes les métiers principaux en ligne ou légèrement au-dessus des attentes, bien que la possibilité d'un hausse du consensus semble limité à première vue ", a commenté UBS.