Vicat perd 5,43% à 41,76 euros en Bourse, après des résultats annuels décevants. Les investisseurs sanctionnent notamment le repli de l’excédent brut d’exploitation, qui ressort à 435 millions d’euros, soit -2,2% en données publiées et +2,7% à périmètre et changes constants. Par ailleurs, le résultat net est en hausse de 6,3% à 151 millions d'euros. A périmètre et change constants, la progression atteint 12%. Le résultat opérationnel s'est établi à 249 millions, en hausse de 0,8% (+5,9% à périmètre et changes constants). La marge est de 9,7% (9,6% en 2017).

Quant au chiffre d'affaires, il a gagné 0,7% à 2,528 milliards. A périmètre et change constants, les ventes ont grimpé de 5,9%.

"Le dynamisme commercial des équipes du groupe, allié à une très bonne maîtrise des coûts a permis de limiter les conséquences des difficultés monétaires et géopolitiques qui ont affecté certains de nos marchés", a précisé le président directeur général de Vicat.

Sur l'année, le renforcement de l'euro face à l'ensemble des autres monnaies a eu un impact négatif sur l'Ebitda de -22 millions d'euros, avec un impact particulièrement sensible en Turquie et en Inde.

Par ailleurs, "la solide génération de cash-flow libre a permis au Groupe de réduire à nouveau son niveau d'endettement, conformément à nos engagements, et de renouer ainsi avec notre stratégie de croissance externe ciblée avec l'acquisition de Ciplan au Brésil " a précisé le groupe, qui détient une participation majoritaire de 64,74% du capital de la société.

Concernant ses perspectives 2019, "le contexte macro-économique devrait être caractérisé par une croissance économique globalement bien orientée, même si certaines régions émergentes resteront confrontées à un environnement politique et sectoriel incertain", a commenté Vicat, qui s'attend à une très forte saisonnalité au cours de cet exercice.

Dans ce contexte, le groupe se fixe pour principal objectif d'améliorer sa rentabilité opérationnelle en mettant en œuvre une politique commerciale volontariste mais équilibrée, en se focalisant sur la progression des volumes vendus, l'augmentation des prix de vente lorsque le contexte concurrentiel le permet, et enfin, en poursuivant sa politique d'optimisation des coûts de production.