Les requêtes de toutes les organisations syndicales ont été rejetées en référé. Ainsi, le nouveau calcul s'applique bien malheureusement au 1er octobre 2021.

Ce sont donc 1 150 000 demandeurs d'emploi qui travaillent en contrats courts qui vont être impactés avec la baisse des allocations versées. La mise en œuvre du Bonus Malus ne sera, elle, effective - pour certaines entreprises - qu'à partir de septembre 2022….

Pour la CFDT c'est « deux poids, deux mesures ». L'ensemble de cette réforme profondément injuste va générer au total 4,1 milliards d'€ d'économies dans les deux prochaines années sur le seul dos des demandeurs d'emploi, principalement les plus précaires. Ce tour de vis insupportable est totalement injustifié et aura des impacts lourds pour les demandeurs d'emploi. Il est d'autant plus injustifié qu'ils sont les premiers à souffrir de la hausse des prix de l'énergie. Pour rappel, certains d'entre eux - selon leur quotité de travail - percevront jusqu'à 260 € de moins par mois par rapport aux règles précédemment en vigueur, alors que leur allocation initiale n'atteignait même pas le seuil de pauvreté.

Cette réforme est d'autant plus injustifiée que les prévisions financières de l'Unédic publiées ce matin montrent que le régime serait à l'équilibre et que les excédents annoncés correspondent exactement aux montants des économies liées à la réforme.

La CFDT prend acte de cette décision du Conseil d'Etat prononcée cet après-midi et continuera de combattre cette réforme source d'injustices jusqu'au jugement au fond du Conseil d'Etat.

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CFDT - Confédération Française Démocratique du Travail published this content on 22 October 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 22 October 2021 15:33:11 UTC.