Encore au stade des promesses. La société n'a généré que 4 millions d'euros de revenus en 2018, pour une perte nette de 18,3 millions d'euros. Sa trésorerie atteignait 22 millions d'euros au 31 décembre, contre 41,4 millions d'euros un an avant. Compte tenu de cette réduction de trésorerie, Nicox a signé en janvier un emprunt obligataire dilutif qui doit lui assurer une continuité d'exploitation jusqu'en 2021. L'objectif reste de générer suffisamment de revenus avec Vyzulta et Zerviate pour alimenter la poursuite des développements, notamment de NCX 470 (résultats de phase II dans la PIO prévus au 4ème trimestre 2019) et de NCX 4251 (démarrage prochain de la phase II dans la blépharite). Zerviate devrait commencer à être vendu cet été aux Etats-Unis, tandis que des discussions sont en cours pour le lancer hors de ce marché.
 
Genomic Vision se donne un an. Le spécialiste du diagnostic affiche une perte opérationnelle de 7 millions d'euros en 2018, pour 2,38 millions d'euros de revenus, dont 1,11 million d'euros de chiffre d'affaires. Genomic Vision navigue toujours à vue. En l'absence de refinancement, l'entreprise ne pouvait tenir que jusqu'au second trimestre 2019. L'assemblée générale du 4 mars a entériné une opération de refinancement par émission d'ABSA réservée à Winance, pour 5 millions d'euros, qui permet d'accroître la visibilité jusqu'à mi-2020. "Nous espérons que 2019 sera l’année de la concrétisation des avancées initiées en 2018 sur 3 grands axes stratégiques : le diagnostic in vitro avec notamment le test HPV ; le contrôle qualité utilisé dans les activités de bio-production et d’édition du génome ; et les outils de screening des produits en oncologie, avec le test de réplication de l’ADN", a indiqué le management.
 
Ça bouge chez DBV. Le groupe va se séparer de son COO, Charles Ruban, et de son CDO, Laurent Martin. Les annonces ont été faites en marge de la publication des résultats 2018, un exercice qui se solde par une trésorerie de 122,8 millions d'euros, après une consommation de 145,8 millions d'euros par les activités opérationnelles, compensée partiellement par une levée de fonds de 130,7 millions d'euros. L'inflation des coûts s'explique par les phase II et III pour Viaskin Milk et Viaskin Peanut et les frais de développement des autres composés. DBV Technologies va resoumettre à la FDA au troisième trimestre 2019 une demande d'autorisation de mise sur le marché de Viaskin Peanut dans le traitement des enfants de 4 à 11 ans allergiques à l'arachide.
 
Du tout bon pour Inventiva. La FDA labellise "maladie pédiatrique rare" l'odiparcil d'Inventiva pour le traitement de la MPS VI. Le candidat est éligible à un bon d'évaluation prioritaire pour une autre NDA ou BLA (demande de licence de produit biologique) une fois que l'agence américaine aura approuvé la demande de nouveau médicament. Ces bons peuvent être utilisés mais sont aussi cessibles à des laboratoires tiers qui voudraient accélérer leurs propres procédures d'examen. Ils dont donc une valeur marchande. Inventiva souligne que le prix de ces bons a évolué depuis 2009 entre 67,5 et 350 millions de dollars. Le dernier bon vendu l'a été pour 80 millions de dollars.
 
C'est parti pour TG4050. Transgène lance le développement clinique de TG4050. Il s'agit du premier candidat issu de la plateforme myvac. Le laboratoire sera responsable du développement clinique et sponsor de deux études qui débuteront au second semestre, l'une dans le cancer de l'ovaire, après un traitement de première ligne et une chimiothérapie et l'autre dans les cancers de la tête et du cou, après une intervention chirurgicale et une radiothérapie. Le partenaire NEC cofinancera les études.
 
En bref. OSE Immunotherapeutics obtient le feu vert pour une phase I en Europe destinée à évaluer l’antagoniste sélectif de SIRPα BI 765063 (nouveau nom d'OSE-172), développé en collaboration avec Boehringer Ingelheim. ASIT Biotech publié dans le JACI. Erytech Pharma publiera ses résultats le 11 mars et prévoit une conférence de présentation le 12 mars.