Les taux périphériques européens n'ont pas été impactés par les péripéties grecques en poursuivant leur décrue en janvier et février, observe Didier Saint-Georges, Managing Director et Membre du Comité d'Investissement de Carmignac Gestion dans sa lettre mensuelle. Ses stratégies obligataires ont pleinement tiré parti de ce mouvement et notamment Carmignac Sécurité.

Les taux grecs, après s'être sensiblement tendus en janvier suite à l'arrivée du nouveau gouvernement, sont repassés par la suite sous leur niveau du début de l'année grâce à l'accord intervenu avec les institutions européennes à la fin du mois de février. La société de gestion escompte une poursuite de la convergence des taux souverains au sein de la zone Euro alors que les montants de dette souveraine rachetés par la BCE devraient représenter près de 2,5 fois les émissions nettes des pays membres de l'union monétaire.

Carmignac Gestion a, en conséquence, accru la maturité de ses positions en dette périphérique européenne, concentrées sur les taux portugais, italiens et espagnols. Ses positions en dette privée du secteur financier européen restent par ailleurs le deuxième contributeur à la sensibilité de ses fonds. Carmignac Gestion a, enfin, tiré parti de la baisse des taux américains en début d'année pour solder ses positions sur les maturités à 10 ans.