À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,09% à 5.973,85 points vers 9h25 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,03% et à Londres, le FTSE prend 0,29% grâce à la baisse de la livre.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro avance de 0,15%, le FTSEurofirst 300 de 0,2% et le Stoxx 600 de 0,15%.

Les Bourses européennes ont terminé dans le rouge mardi, pénalisées par des prises de bénéfice après plusieurs séances de hausse et des inquiétudes sur le front du Brexit alors que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, exclut toute prolongation de la période de transition au-delà de 2020.

Une telle démarche laisserait au gouvernement britannique seulement onze mois pour négocier les termes de ses relations commerciales avec l'Union européenne.

Le dossier commercial reste toujours un sujet d'interrogations en l'absence de détails sur le compromis trouvé vendredi entre Washington et Pékin sur la première phase de l'accord sur le commerce.

"L'enthousiasme pour l'accord commercial de phase 1 annoncé la semaine dernière semble s'évanouir", a déclaré Charlie Lay, analyste chez Commerzbank, ajoutant que "l'ambivalence du marché est compréhensible étant donné qu'il y a peu de détails".

VALEURS

PSA, en tête du CAC 40, gagne 1,45% et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) prend 0,21% à la Bourse de Milan après avoir annoncé un accord engageant en vue de leur fusion, une opération à 50 milliards d'euros qui donnera naissance au quatrième constructeur automobile mondial.

Le constructeur suédois de poids lourds Volvo avance de 4,13% à un pic de plus d'un an après avoir annoncé un partenariat stratégique avec le japonais Isuzu Motors à qui il cède sa marque UD Trucks, valorisée à 2,3 milliards de dollars.

Ipsen (-3,19%) signe la plus forte baisse du SBF 120, le laboratoire français ayant annoncé la démission de son directeur général David Meek.

Casino cède 2,89% après la dégradation de Jefferies à "sous-performance".

La maison d'édition Pearson, spécialisée dans les ouvrages éducatifs, prend 2,39% à Londres après avoir annoncé la vente de sa participation dans Penguin Random House à son partenaire allemand Bertelsmann.

EN ASIE

L'indice Nikkei à la Bourse de Tokyo a cédé 0,55% après l'annonce d'une baisse des exportations japonaises en novembre pour un douzième mois consécutif, ce qui alimente les craintes d'une contraction de l'économie nippone au quatrième trimestre.

Les marchés actions en Chine ont fini également en repli en raison d'une relative prudence des investisseurs sur le dossier du commerce. Après trois séances de hausse, le CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale et l'indice SSE Composite de la Bourse de Shanghai ont perdu chacun 0,2%.

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini en toute petite hausse mardi, enchaînant une cinquième séance consécutive de gains grâce à de bons indicateurs économiques.

Les mises en chantier ont augmenté plus que prévu aux Etats-Unis en novembre et le nombre de permis de construire a atteint un plus haut niveau depuis mai 2007. La production industrielle a également progressé plus que prévu par le consensus.

Le Dow Jones et le Nasdaq Composite ont gagné 0,1%. Le S&P-500 a pris 0,03% à 3.192,52 points, après avoir atteint en séance un nouveau record à 3.198,22 points.

CHANGES

Du coté des devises, le sterling abandonne 0,13% contre le dollar, après avoir déjà perdu 1,5% mardi, en raison des craintes sur le Brexit.

Le billet vert profite de la baisse de la devise britannique pour grappiller 0,1% face à un panier de référence.

L'euro recule autour de 1,1142 dollar, l'amélioration plus forte que prévu du moral des entreprises allemandes ne suffisant pas à lui redonner des couleurs. L'indice du climat des affaires de l'institut d'études économiques Ifo s'affiche à 96,3 contre 95,5 attendu par le consensus et 95,0 en novembre.

TAUX

Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à 10 ans cède deux points de base, autour de 1,87%. Son équivalent allemand est stable à -0,287%.

PÉTROLE

Les contrats à terme sur le pétrole sont à la baisse après la publication des chiffres hebdomadaires de l'American Petroleum Institute (API) montrant une hausse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière (+4,7 millions de barils contre -1,3 million attendu).

Le Brent de mer du Nord perd 0,54% à 65,74 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 0,82% à 60,44 dollars.

L'Energy Information Administration (EIA) doit publier ses propres chiffres à 15h30 GMT.

(Édité par Patrick Vignal)

par Laetitia Volga