« J’envisage cela très sérieusement », a déclaré sur la chaine NY1 Donald Trump, magnat américain de l’immobilier et des casinos. Il fait référence à une possible candidature à la Maison-Blanche, rien de moins ! Il annonce qu’il prendra sa décision en juin et que beaucoup pourraient être « surpris ».

Les couleurs qu’il se voit porter sont évidemment les couleurs républicaines, ce qui n’est pour le coup une surprise pour personne. « Je suis un bon vieux Républicain, prévient-il. Je suis très conservateur pour tout ce qui touche à l’armée ».

Il dit voir les Etats-Unis comme une nation de « condamnés au fouet ». Attaquée de toutes parts par les autres pays, la bannière étoilée est en souffrance et il laisse entendre que les Américains lui feraient confiance pour changer les choses.

Donald Trump, loin de cette diplomatie feutrée qu’il exècre, cible la Russie et la Chine : « Je n’aime pas que la Russie nous impose ses vues sur la manière dont notre armée doit opérer, combien de missiles nous devons détenir. Je n’aime pas que la Chine vole tous nos emplois et fabrique tous nos produits ».

Le chômage, une préoccupation désormais majeure outre-Atlantique, découlerait évidemment de cette situation de néo-dépendance vis-à-vis des importations chinoises. De même, Donald Trump ne supporte pas que l’Opep dicte ses conditions et ses prix, augmentant ces derniers au moindre prétexte.

En somme, sa candidature, si elle se concrétise, pourrait ressembler à un drôle de coup de pied dans la fourmilière de la globalisation. On peut toutefois douter que cela suffise, mais sait-on jamais…