Le troisième sidérurgiste japonais avait annoncé fin novembre que ses filiales avaient falsifié des données sur des produits, notamment des pièces détachées pour l'automobile et l'aéronautique.

Kansai Electric Power a déclaré la semaine dernière avoir employé dans des équipements de sécurité de deux de ses centrales nucléaires des produits fournis par une filiale de Mitsubishi Materials et comportant peut-être des données falsifiées.

Mitsubishi Materials a annoncé jeudi avoir découvert dans le cadre de son enquête interne en cours que Mitsubishi Shindoh, entrée tardivement sur le marché des pièces détachées pour l'automobile, avait accepté des commandes même quand elles ne correspondaient pas aux spécifications de produits des clients.

Le groupe a aussi évoqué une négligence en matière de contrôles de la qualité de la part des équipes de sa filiale.

D'autres sociétés ayant reconnu avoir falsifié des données, dont Kobe Steel et Toray Industries, ont également évoqué l'accent mis sur les profits, un laxisme en matière de contrôles de la qualité et un manque de personnel.

(Ritsuko Ando, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Joanny)