Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait jeudi quasiment à l'équilibre, le Dax gagnant 0,07% avant une réunion de la Banque centrale européenne, sur fond d'incertitudes conjoncturelles.

Vers 08H38 GMT, l'indice vedette progressait de 7,50 points, à 11.079,04 points. Le MDax des valeurs moyennes prenait de son côté 0,34% à 23.497,71 points.

"L'attention des investisseurs se tourne aujourd'hui vers la BCE", estime Milan Cutkovic, analyste chez AxiTrader.

Lors de sa première réunion après la fin des achats d'actifs nets, l'institut de Francfort devrait "prendre en compte" la dégradation des perspectives de croissance, mais "sans modifier sensiblement son orientation politique", estime Florian Hensel, économiste chez Berenberg Bank.

Après avoir arrêté son programme de soutien à l'économie, la conjoncture incertaine dissuade la BCE de dévoiler trop tôt le moment où elle relèvera ses taux: sauf énorme surprise, la BCE devrait répéter qu'ils resteront au plus bas "jusqu'à l'été 2019 au moins".

Aussi, le président de l'institut Mario Draghi devrait expliquer qu'il est trop tôt pour savoir si la zone euro traverse des turbulences passagères ou s'il s'agit d'un retournement après cinq années consécutives de croissance.

Publiés également jeudi, les indices PMI d'activité en zone euro pour le mois de janvier vont retenir l'attention. Ceux de décembre avaient déjà témoigné d'une baisse de régime généralisée.

Du côté des valeurs allemandes, Infineon prenait 3,20% à 18,69 euros, après de bons résultats du groupe informatique IBM aux États-Unis, source d'optimisme pour le secteur technologique.

L'indice TecDax progressait d'ailleurs de 0,60% à 2.608,47 points.

En Allemagne, SAP (0,21% à 91,79 euros) sera la semaine prochaine le premier poids lourd à annoncer ses résultats.

RWE continuait à être recherché (2,03% à 21,07 euros), toujours soutenu par la perspective de généreuses indemnisations en contrepartie de l'abandon du charbon en Allemagne.

Son compatriote EON était en hausse de 0,93% à 9,25 euros.

Adidas était en bas du tableau (-2,65% à 201,80 euros) après une note négative des analystes de Morgan Stanley.

ys/dga