GSK a également annoncé une restructuration des opérations européennes, de la production et de la recherche de médicaments, destinée à économiser au moins un milliard de livres (1,16 milliard d'euros) annuellement d'ici 2016, tout en plaçant ses marques Lucozade et Ribena sous examen stratégique.

"2013 devrait être la première d'une série d'années de croissance pour GSK", a annoncé Andrew Witty, directeur général du groupe pharmaceutique, prévoyant une hausse de 1% des ventes et une augmentation de 3 à 4% du bénéfice par action à change constant.

Confronté à une pression sur les prix plus importante que prévue en Europe en raison de l'austérité, le premier laboratoire pharmaceutique britannique n'a pas pu réaliser sa prévision de retour à la croissance en 2012, après avoir souffert de l'expiration de plusieurs brevets.

Pour permettre une reprise de ses ventes à moyen terme, GSK compte sur une série de nouveaux médicaments, dont six ont déjà été soumis à homologation, dans les domaines des maladies pulmonaires, des mélanomes, du diabète et du sida.

Le groupe attend également les résultats de la dernière phase des essais cliniques de deux autres produits, l'un destiné au traitement de maladies cardiaques, l'autre à soigner des cancers.

"La stagnation des ventes de l'an dernier rend d'autant plus important pour GSK le lancement d'éventuels nouveaux produits en 2013, alors que le groupe tente de renouer avec la croissance", juge Mick Cooper, analyste pour le cabinet Edison Investment Research.

Le chiffre d'affaires du dernier trimestre 2012 a diminué de 3% à 6,80 milliards de livres, et le bénéfice par action "core" est ressorti en hausse de 4% à 32,6 pence.

Le consensus des analystes donnait un C.A. de 6,88 milliards de livres et un BPA "core", qui exclut certains éléments, de 31,3 pence, selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Vers 14h00 GMT, l'action GSK cotée à Londres était à un niveau presque inchangé, en légère baisse de 0,10%, alors que l'indice européen de l'industrie pharmaceutique perdait 0,47%.

Ben Hirschler, Wilfrid Exbrayat et Julien Dury pour le service français, édité par Véronique Tison