Aux Etats-Unis, les résultats ne sont pas très marqués. On observe une très légère surperformance des valeurs à fort dividende depuis 2000. Depuis novembre dernier, les valeurs les plus rémunératrices surperforment à nouveau car ce sont pour la plupart des entreprises “value”. Aussi, les entreprises qui privilégient un rachat d’actions à un dividende élevé offrent une performance très proche des dividendes aristocrates.

On peut voir à gauche, les performances des entreprises à dividendes, re-balancées chaque mois. A droite, on voit le ratio 1er quartile / 4e quartile. (cliquez pour agrandir)

Source : Liberum, Datastream

Au Royaume-Uni, la différence de performance est bien plus significative. Le 1er décile surperforme largement le dernier décile. Récemment, la performance des aristocrates est moindre car avec la crise du COVID, les dividendes ont été réduits voir annulés.

Source : Liberum, Datastream

Enfin, en Europe, la différence entre le 1er quartile et le 4e est très faible, mais le dernier décile est très peu rémunérateur. La surperformance globale est donc principalement liée au dernier décile qui tire les rendements vers le bas. Il faut ainsi privilégier la moitié la plus rémunératrice, qui offre en moyenne un meilleur rendement.

Source : Liberum, Datastream

Pour conclure, si vous investissez aux Etats-Unis, le rendement en dividende a très peu d’impact sur la performance finale d’une action. Si vous souhaitez investir dans des entreprises britanniques qui délivrent un dividende, l’étude montre qu’il faut privilégier les meilleurs payeurs, qui s’avèrent plus performants sur le long terme. En Europe, pour finir, seules les entreprises les moins rémunératrices sous-performent, il est donc recommandé de viser les entreprises dans le top 50%, qui offrent une chance raisonnable de surperformer les autres.