LE BILAN DE L'ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS EN CHINE ATTEINT 361 MORTS

PEKIN - Le coronavirus 2019-nCoV a fait 57 victimes supplémentaires dimanche en Chine, a annoncé la Commission nationale chinoise de la Santé, portant à 361 morts le bilan de l'épidémie.

La quasi-totalité des nouveaux décès (56) ont été signalés dans la province du Hubei, foyer de l'épidémie.

Au total, 17.205 cas de contamination ont été recensés dans le pays, selon le bilan arrêté au soir du 2 février, soit 2.829 supplémentaires par rapport à la veille.

Les Philippines ont signalé dimanche le premier décès hors de Chine d'une personne ayant contracté le coronavirus 2019-nCoV. Les autorités sanitaires aux Philippines ont indiqué qu'un ressortissant chinois âgé de 44 ans, originaire de la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, était décédé des suites d'une pneumonie grave.

UN DEUXIÈME VOL DE RAPATRIÉS EST ARRIVÉ EN FRANCE

PARIS/AIX-EN-PROVENCE - Un deuxième avion transportant 254 personnes originaires de 30 pays est arrivé dimanche en France en provenance de Chine où sévit l'épidémie de coronavirus.

L'Airbus A380 s'est posé en début d'après-midi sur la base aérienne 125 d'Istres (Bouches-du-Rhône), comme un premier vol qui avait transporté 180 passagers français vendredi dernier.

Il y avait à bord 264 passagers, dont 64 Français, a précisé dans la soirée la ministre de la Santé.

Parmi les passagers, a dit Agnès Buzyn pendant un point presse, 36 présentaient des symptômes possibles de coronavirus: 16 ont poursuivi leur voyage vers leurs pays d'origine, et les 20 autres, maintenus à l'isolement sur la base d'Istres, se sont soumis à un test de dépistage dont le résultat est attendu dans la soirée.

Si certains tests s'avèrent positifs, les malades seront hospitalisés, a poursuivi la ministre. Dans le cas contraire, ils rejoindront les centres d'accueil où d'autres rapatriés ont été placés en quarantaine pour 14 jours - un délai supérieur à la période d'incubation de 2 à 10 jours du coronavirus 2019 (2019-nCoV) estimée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Agnès Buzyn a par ailleurs confirmé qu'aucun nouveau cas de coronavirus n'avait été détecté en France depuis jeudi. Les six malades connus sont toujours hospitalisés, dont l'un, un Chinois de 80 ans, dans un service de réanimation, a-t-elle ajouté.

Les premiers tests réalisés samedi sur les 180 Français en quarantaine depuis la veille au centre de vacances de Carry-le-Rouet, près de Marseille, étaient tous négatifs, a précisé le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Santé, Adrien Taquet.

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ATTAQUE "TERRORISTE" À LONDRES, TROIS BLESSÉS, L'ASSAILLANT ABATTU

LONDRES - Des policiers ont abattu dimanche un homme qui venait de blesser trois personnes, dont une grièvement, dans une rue commerçante du sud de Londres, au cours d'une attaque à l'arme blanche qualifiée de "terroriste" et de "nature islamiste" par la police britannique.

L'assaillant portait sur lui une bombe factice, a précisé la police dans la soirée.

"L'incident a rapidement été traité comme un incident terroriste et nous pensons qu'il est de nature islamiste", a-t-elle dit dans un communiqué.

Selon un responsable d'un service antiterroriste européen, l'assaillant, identifié sous le nom de Sudesh Amman, était un ancien détenu qui avait été condamné en 2018, à l'âge de 18 ans, pour divers délits en relation avec une entreprise terroriste, dont la diffusion de propagande et la collecte d'informations susceptibles de servir à la préparation d'une attaque.

D'après la chaîne Sky News, le suspect faisait l'objet d'une surveillance policière étroite après avoir été libéré le mois dernier de prison.

Le Premier ministre, Boris Johnson, a fait savoir dans la soirée que son gouvernement présenterait lundi un projet de durcissement des conditions de libération des personnes condamnées pour des faits de terrorisme.

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USA 2020 - COUP D'ENVOI DE LA PRIMAIRE DÉMOCRATE DANS L'IOWA

DES MOINES, Iowa - Les caucus de l'Iowa donnent le coup d'envoi des primaires en vue de l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis. Suivront le New Hampshire (11 février), le Nevada (22 février) et la Caroline du Sud (29 février). Le "Super Tuesday" du 3 mars avec notamment la Californie désignera environ 40% des délégués, et devrait donner une idée claire de la suite du processus.

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LA FRANCE VA DÉPLOYER 600 SOLDATS SUPPLÉMENTAIRES AU SAHEL

PARIS - La France va déployer 600 soldats supplémentaires dans la bande sahélo-saharienne, portant les effectifs de l'opération Barkhane à 5.100 hommes, annonce dimanche la ministre des Armées.

L’essentiel des renforts sera déployé dans la zone dite des "trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, précise Florence Parly dans un communiqué.

"Une autre partie de ces renforts sera engagée directement au sein des forces du G5 Sahel pour les accompagner au combat", ajoute-t-elle.

La ministre précise par ailleurs que le Tchad "devrait bientôt déployer un bataillon supplémentaire" au sein de la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) dans la région des "trois frontières", épicentre de la lutte contre les groupes djihadistes, au premier rang desquels l’organisation Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).

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BREXIT-LA FRANCE NE VEUT PAS D'UN "SINGAPOUR-SUR-TAMISE"-LE DRIAN

PARIS - La France, qui entend faire respecter les intérêts européens, s'opposera à toute velléité britannique d'un "Singapour-sur-Tamise" dans les négociations commerciales post-Brexit avec l'UE, a déclaré dimanche Jean-Yves Le Drian.

"Si le Royaume-Uni veut établir à l'extérieur de l'Union européenne une espèce de Singapour-sur-Tamise, nous ne serons pas d'accord", a dit le chef de la diplomatie française au "Grand Jury" RTL-LCI-Le Figaro.

"Il faudra pour avoir accès au marché intérieur respecter nos règles", a-t-il souligné.

Le scénario d'un "Singapour-sur-Tamise" - la cité-Etat championne du libéralisme économique qui prospère depuis sa rupture d'avec la Malaisie - est l'apanage des "Brexiters" les plus convaincus : libre-échange total, ouverture unilatérale des frontières, dérégulation économique...

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré dimanche sur Sky News que le Royaume-Uni reprenait "le contrôle de ses lois et qu'il n'entendait pas s'aligner intégralement sur les règles européennes".