Réduction de la production de pétrole, à chacun son excuse. Le ministre saoudien de l'Energie a révélé hier, après une journée de négociations dans le cadre de la réunion de l'Opep, qu'il n'était "pas confiant" quant à la conclusion d'un accord de baisse de la production entre les différents membres de l'Organisation. La Russie estime qu'une baisse de sa production est "beaucoup plus difficile (…) étant donné ses conditions climatiques". L'Arabie Saoudite fait face à la pression américaine (depuis l'affaire Khashoggi), qui veut que l'Opep maintienne sa production à un niveau élevé. Et l'Iran estime que sa production est déjà affectée par les sanctions américaines. Les Etats-Unis semblent être plus en plus influents sur le marché mondial du pétrole. L'agence américaine d'information sur l'Energie a d'ailleurs dévoilé hier dans son rapport hebdomadaire, que les Etats-Unis avaient pour la première fois exporté davantage de produits pétroliers qu'ils n'en ont importés.

Le FMI ne voit pas de risques de récession outre-Atlantique. La directrice du FMI, Christine Lagarde, a déclaré hier sur la chaîne CNBC, qu'après lecture du rapport de la Fed, elle ne voyait pas d'éléments de récession à court terme pour les Etats-Unis et que sa prévision de croissance pour 2019 restait "plutôt forte". Selon elle, la Fed prévoit simplement moins de hausses des taux l'année prochaine.

En Bref. Les pays du Mercosur souhaitent conclure un accord commercial avec l'Union européenne avant les élections (renouvellement du Parlement) du premier trimestre 2019. La Chine est prête à creuser son déficit afin de soutenir sa croissance économique, en berne à cause des tensions commerciales. Les délégués de la CDU vont élire aujourd'hui le/la successeur d'Angela Merkel à la tête du parti, alors que la chancelière allemande avait annoncé son départ en octobre dernier, après des élections régionales décevantes. Le déficit commercial américain, ressorti à 55.5 milliards de dollars, est de retour sur des niveaux de 2008
 

Source : Bloomberg