L'indice Nikkei a fini en repli de 116,68 points à 17.117,07 points, après être descendu jusqu'à 17.042 (-1,1%) à l'annonce du statu quo de la BoJ. Le Topix, plus large, a cédé 7,87 points (-0,57%) à 1.372,08 points.

La BoJ a, comme prévu, laissé sa politique monétaire inchangée, l'institut d'émission disant vouloir prendre le temps d'évaluer l'impact sur l'économie de sa décision inattendue, prise fin janvier, de faire basculer l'un de ses principaux taux d'intérêt en territoire négatif.

Après cette annonce, le yen s'appréciait d'environ 0,3% face au dollar qui de son côté est dans l'expectative avant la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine mardi et mercredi.

La fermeté de la devise nippone a affecté les titres de grands exportateurs comme Toyota, en repli de 1,82%, Nissan (-1,71%) ou Panasonic (-1,37%).

"On a un peu marqué le coup à cause du raffermissement du yen, mais le résultat de la réunion de la BoJ correspond en gros à ce que tout le monde attendait", commente Gavin Parry, fondateur du cabinet Parry International Trading.

"On relève toutefois qu'ils ont retiré de leur communiqué la petite phrase disant qu'ils pourraient encore baisser les taux si nécessaire, et aussi le fait que (les fonds de réserve monétaire) seront exclus des taux d'intérêt négatifs."

Parmi les autres valeurs vendues, Sharp a lâché 1,94% à 152 yens. Le journal Nikkei a rapporté que le taïwanais Foxconn avait de nouveau suspendu la signature d'un accord de reprise du groupe d'électronique grand public, demandant au préalable un accord avec ses banques sur sa dette.

Contre la tendance, Oki Electric Industry a bondi de 3,97% à 157 yens en réaction à un relèvement de recommandation de Goldman Sachs, passé de "vente" à "neutre" sur le fabricant de composants électriques.

(Ayai Tomisawa, Juliette Rouillon et Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Oki Electric Industry Co., Ltd., Sharp Corporation