Les investisseurs se sont lancés dans un nouveau cycle de vente, le dollar américain renforçant son emprise sur les marchés des devises, les craintes de récession minant les actions et les obligations souffrant davantage des taux d'intérêt.

La décision de la Banque d'Angleterre de soutenir le marché obligataire avait déclenché un rallye sur les marchés financiers mercredi après qu'ils aient été martelés ces derniers jours par la politique fiscale de la nouvelle Première ministre britannique Liz Truss.

Les investisseurs craignent que la hausse des coûts d'emprunt ne fasse basculer certaines grandes économies dans la récession, les banques centrales augmentant les taux d'intérêt de manière agressive pour lutter contre l'inflation.

Le Canada est un important producteur de matières premières, notamment de pétrole, de sorte que le huard a tendance à être sensible aux changements de sentiment des investisseurs.

Le dollar canadien était en baisse de 0,5 % à 1,3668 pour le billet vert, ou 73,16 cents américains, après avoir été négocié dans une fourchette de 1,3606 à 1,3755. Mercredi, la devise a touché son plus faible niveau intraday depuis mai 2020 à 1,3832.

Les prix du brut américain ont augmenté de 0,6 % à 82,65 $ le baril sur des indications que l'OPEP+ pourrait réduire sa production, tandis que l'activité économique canadienne a légèrement augmenté de 0,1 % en juillet, par rapport aux estimations d'une baisse de 0,1 %.

L'augmentation a été stimulée par une forte production de sable pétrolifère, selon les données de Statistique Canada. Une estimation préliminaire a montré que le produit intérieur brut est resté stable en août.

Les rendements des obligations du gouvernement canadien ont augmenté sur l'ensemble de la courbe, suivant l'évolution des obligations du Trésor américain. Le 10 ans a augmenté de 7,6 points de base pour atteindre 3,163 %.