Le contrat répond "aux meilleurs intérêts du pays", a déclaré le ministre Federico Alfaro à Reuters, ajoutant qu'il limite les crédits d'impôt de l'entreprise à un maximum de 35 millions de dollars par an, contre une demande précédente de 1,2 milliard de dollars.

Un porte-parole de First Quantum n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur ces remarques.

Le gouvernement panaméen et le mineur canadien se sont mis d'accord sur le texte final du contrat d'exploitation de la mine de Cobre Panama mercredi.

M. Alfaro a déclaré que le contrat pourrait être résilié en cas de corruption avérée de l'entreprise, de défaut de paiement au gouvernement ou de non-respect des accords environnementaux.

L'avant-projet est soumis à un processus de consultation publique de 30 jours et à l'approbation du cabinet panaméen, du contrôleur général et de l'Assemblée nationale.

Tristan Pascall, directeur général de First Quantum, a déclaré à Reuters mercredi qu'il avait rencontré le président panaméen après avoir finalisé le texte et qu'il s'était assuré qu'il garantissait des opérations "stables et durables".

M. Alfaro s'est dit "optimiste" quant au maintien du contrat pour les 20 ans prévus, avec une option de renouvellement pour 20 ans.