Le produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre a augmenté à un taux annualisé de 3,3 % et la croissance annuelle à 2,5 %, selon le Département du commerce.
Le dollar américain a légèrement augmenté après que les données aient incité à parier que la Réserve fédérale ne serait pas pressée de réduire les taux d'intérêt dans le contexte d'une économie généralement stable.
En revanche, l'euro a été mis sous pression après que la Banque centrale européenne a maintenu ses taux d'intérêt à un niveau record de 4 % et que Christine Lagarde, présidente de la BCE, a déclaré qu'il était "prématuré de discuter d'une baisse des taux" pour l'économie de la zone euro et que les risques pour la croissance économique étaient "orientés à la baisse".
"La faiblesse de l'euro s'explique probablement par l'écart entre les taux de croissance européens et la croissance américaine", a déclaré Chris Zaccarelli, directeur des investissements chez Independent Advisor Alliance à Charlotte, en Caroline du Nord.
Les indices boursiers de Wall Street ont montré un certain soulagement à l'idée que l'économie américaine résistait mieux qu'on ne l'espérait. Peter Cardillo, économiste en chef, Spartan Capital Securities, New York, a déclaré que les chiffres "sont de bon augure pour un atterrissage en douceur".
En fin de compte, il s'agit d'un bon rapport, mais il incitera probablement la Fed à maintenir les taux d'intérêt au moins jusqu'au troisième ou quatrième trimestre de 2024, a déclaré M. Cardillo.
"Les consommateurs continuent de dépenser, ce qui est de bon augure pour les entreprises américaines. Les marchés se concentrent sur l'inflation et le consommateur.
Jeudi à 14h54, le Dow Jones Industrial Average était en hausse de 96,62 points, soit 0,26%, à 37 903,01. Le S&P 500 a gagné 9,93 points, soit 0,20%, à 4 878,48 tandis que le Nasdaq Composite a perdu 10,37 points, soit 0,07%, à 15 471,55.
L'indice mondial des actions MSCI, qui suit les actions de 49 pays, était en hausse de 0,2 %. Plus tôt, l'indice européen STOXX 600 a clôturé en hausse de 0,3 %.
Les rendements des bons du Trésor ont baissé, les investisseurs augmentant les prix après les données montrant une croissance économique plus rapide que prévu, ainsi qu'un rythme d'inflation en voie d'atteindre l'objectif de 2% de la Fed.
Le rendement des bons du Trésor de référence à 10 ans est tombé à 4,1299 % par rapport à la clôture américaine de 4,178 % mercredi. Le rendement à deux ans, qui augmente avec les attentes des traders concernant la hausse des taux des fonds fédéraux, a atteint 4,3118% par rapport à la clôture américaine de 4,378%.
Sur le plan des devises, l'euro était en baisse de 0,4 % sur la journée à 1,0834 $, ayant perdu 1,82 % en un mois.
L'indice du dollar, qui suit l'évolution du billet vert par rapport à un panier de devises d'autres partenaires commerciaux importants, était en hausse de 0,3 %.
Le dollar a augmenté de 0,21% contre le yen à 147,81. Le yen a connu mercredi sa plus forte hausse en un mois par rapport au dollar après des indices d'augmentation des taux d'intérêt au Japon.
Sur les marchés des matières premières, les prix du pétrole ont augmenté jeudi pour atteindre leur plus haut niveau depuis la fin du mois de novembre à la suite des données américaines et alors que les tensions en mer Rouge continuent de perturber le commerce mondial.
Les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate ont augmenté de 3 %, soit 2,27 dollars, à 77,36 dollars le baril. Le Brent a terminé en hausse de 2,99 %, soit 2,39 $, à 82,43 $.
En ce qui concerne les métaux précieux, le prix de l'or au comptant a augmenté de 0,25 % pour atteindre 2 017,62 dollars l'once.
Plus tôt, les marchés chinois ont bondi grâce au regain de confiance des investisseurs qui a permis de compenser une performance plus mitigée ailleurs, tandis que l'euro est resté stable par rapport au dollar avant une réunion de la Banque centrale européenne.
Les valeurs sûres chinoises ont connu une forte hausse, le Shanghai Composite clôturant en hausse de 3 %, son gain quotidien le plus important depuis près de deux ans, après une série de mesures prises par les autorités de Pékin pour soutenir l'économie et le marché boursier.
