Les exportations de pétrole brut de l'Oural, de pétrole léger sibérien et de pétrole brut KEBCO à partir des ports de Primorsk, Ust-luga et Novorossiisk devraient diminuer d'environ 300 000 bpj à partir d'octobre pour atteindre un peu plus de 2 millions de bpj, selon les sources qui connaissent bien le plan préliminaire.
La capacité de raffinage primaire inactive de la Russie devrait diminuer de 63 % en novembre par rapport à octobre, pour atteindre 1,64 million de tonnes, ce qui laisserait moins de pétrole à exporter, selon les calculs de Reuters basés sur les données des sources.
La Russie s'est engagée à maintenir une réduction des exportations de pétrole de 300 000 bpj jusqu'à la fin de l'année. Récemment, le vice-premier ministre Alexander Novak a déclaré que cette réduction concernait à la fois le pétrole et les produits pétroliers.
La Russie a interdit les exportations de produits pétroliers à la fin du mois de septembre, ce qui a entraîné une augmentation des exportations de pétrole en octobre.
Toutefois, le plan de débit des raffineries pour le mois de novembre pourrait être ajusté, selon les négociants, en fonction de la durée de l'interdiction des exportations de produits pétroliers et des prix des carburants sur le marché intérieur.
"Fondamentalement, nous prévoyons une baisse des exportations de l'Oural en novembre, bien que personne ne s'attendait à l'interdiction des produits pétroliers, il est donc difficile de prédire les exportations compte tenu des décisions soudaines du gouvernement", a déclaré une source du marché pétrolier russe.
La baisse attendue des exportations de novembre pourrait soutenir les prix de l'Oural dans les ports asiatiques, ont déclaré les négociants, mais ils ont noté que les hausses des taux de fret et les problèmes liés aux réglementations sur le plafonnement des prix et à la conformité avec les banques continuent de peser sur les différentiels.
