Le 10 ans allemand est en effet considéré comme une valeur refuge et bénéficie d'un afflux de capitaux en période d'aversion au risque.
Cette baisse des rendements et la dégradation de la situation macroéconomiques devraient peser sur les revenus d'intérêt des banques, déjà sous pression depuis plusieurs années.
Au cours des dernières semaines, plusieurs banques, dont Standard Chartered fin février, avaient déjà du revoir leurs ambitions en termes de rentabilité à la baisse. Elles mettaient notamment en cause le recul des taux d'intérêt. Or leur tendance baissière n'a fait que se renforcer depuis.
Au sein de leurs activités de marchés, les émissions de dette ou d'actions sont pratiquement stoppées.
Les banques pourraient être aussi confrontées à une hausse des créances douteuses si l'épidémie de coronavirus se prolongeait.