Mario Draghi doit veiller à ne pas être l'arroseur arrosé, selon Newton IM (BNY Mellon IM)
Cependant, ajoute Paul Brain (BNY Mellon), la volatilité récente du marché obligataire italien a rappelé à la BCE à quel point ces marchés d'obligations gouvernementales sont vulnérables à tout retournement de situation. Entre-temps, l'économie a mis plus de temps à se remettre des conditions hivernales du premier trimestre et l'inflation sous-jacente est demeurée en deçà de la cible de la banque centrale.
Peut-être la BCE pourrait-elle se réjouir de la stabilité récente des obligations italiennes et de la hausse de l'inflation globale, ce qui lui permettrait de limiter son soutien monétaire en fixant un calendrier précis.
Après tout, conclut Paul Brain, une réduction de la politique du QE dès septembre ne constituerait guère une surprise pour les marchés et il reste beaucoup de temps pour évoquer le relèvement des taux d'intérêt plus tard si nécessaire.