"Le jugement rendu par la Cour constitutionnelle allemande ainsi que les votes des plans d'austérité et de soutien en France, en Espagne et en Italie rassurent progressivement sur la capacité et la volonté des Européens à sortir de la crise par le haut. Combinées aux dernières statistiques économiques nettement au-dessus des attentes, ces nouvelles ont rassuré les investisseurs et fait reculer le spectre d'un effondrement de l'économie mondiale", note le gérant de Métropole Convictions Patrimoine.

"Restons prudents cependant. Même si les premiers obstacles ont été franchis, le parcours est encore long avant de pouvoir souffler. D'autant que les banques et les dettes des pays périphériques restent sous pression : les taux grecs à 2 ans ont dépassé les 50% et ceux du Portugal restent proches de 15%."

"Tant que la Grèce n'obtiendra pas sa prochaine tranche d'aide, la pression aura du mal à baisser sur la zone euro et son système bancaire. Les craintes d'une restructuration sévère de sa dette vont crescendo. Ces incertitudes limitent la portée des efforts des autres pays et empêchent d'espérer des signes de détente. Le but de la Grèce est de convaincre dans la durée, car les Bourses supportent mal de vivre avec autant d'incertitude."

"Les ménages américains continuent de dépenser, mais sans effet sur les ventes au détail, ce qui s'explique par l'inflation qui ronge progressivement leur pouvoir d'achat. L'exposition du fonds aux actions se situe aux alentours de 10%. Elle concerne essentiellement les actions des pays émergents (Chine, Brésil), le Japon et les mines d'or. Les deux principaux postes de la poche taux sont toujours les emprunts corporate de bonne qualité (investment grade) et des fonds de dette asiatique."